Tous Nos Vins Rosés

Comment est fait le Rosé ?

Le vin rosé est la plupart du temps fait à partir de raisins rouges. Sa couleur rosée et ses arômes délicats sont dus au fait que le jus ne macère pas (ou très peu) avec les peaux. Il existe différentes manières de vinifier du rosé :

 

Le rosé de pressurage

Le rosé de pressurage (ou rosé de pressée) est vinifié comme un vin blanc. C’est-à-dire que l’on presse directement le raisin noir pour que le jus soit en contact avec la peau de raisin le moins longtemps possible. Les pigments (anthocyanes) présents dans la peau n’ont donc pas vraiment le temps de colorer le jus. C’est pour cela que l’on obtient cette couleur rose pâle. Et les arômes seront aussi généralement plus délicats.

 

Le rosé de saignée ou de macération

Le rosé de saignée est, de base, vinifié comme un vin rouge. C’est-à-dire que la peau des raisins macère avec le jus. Ce qui fait la différence, c’est qu’il va macérer moins longtemps qu’un vin rouge. Quand il a la couleur souhaitée le vigneron décide de retirer le vin rosé de la cuve. Le reste continue sa macération pour produire du vin rouge. Par contre, si tout le jus de la cuve est retiré pour faire du rosé, on appelle cela un rosé de macération. Ce type de vinification donne une couleur plus sombre et des arômes plus expressifs que le rosé de pressurage.

Les autres manières de faire du rosé

On vous dira que le vin rosé n’est pas un mélange de raisins blancs et rouges. Eh bien, sachez que ce n’est pas totalement vrai ! En fait, cela signifie que dans le cahier des charges des appellations françaises, on ne peut pas mélanger raisins rouges et blancs puis avoir l’appellation rosé. Même si la Champagne fait exception à cette règle. Bref, ce que nous souhaitons vous dire, c’est qu’il existe (notamment dans le vin nature) des vignerons et des vigneronnes qui font du rosé en mélangeant raisins blancs et rouges, et qui s’en tamponnent le coquillard des appellations. Et tant mieux !

Les rosés que nous sélectionnons

Question de principes, Chez Vin-Satori, nous ne sélectionnons que des vins rosés bio, biodynamiques ou naturels.

 

Rosé Naturel

Un rosé naturel est un vin issu de vignes cultivées en agriculture biologique et/ou biodynamique. Et surtout, il est important qu’aucun intrants œnologiques n’aient été rajoutés pendant la vinification. Seul une faible dose de sulfites est autorisée à la mise en bouteille (40mg/l sulfite totaux max !).

 

Rosé Sans Sulfite

C’est la même principe que pour le rosé naturel, sauf que l’on pousse la démarche encore plus loin. Aucun sulfite ajouté n’est autorisé. Du 100 % jus de raisin !

 

Rosé Biodynamique

Bon ben là, comme le nom l’indique, il faut simplement respecter la charte biodynamique Biodyvin ou Demeter. Un nombre limité d’intrants œnologiques peuvent être utilisés, et 90 mg/l SO2 total (sulfites) maximum.

 

Rosé Bio

Pour un vin rosé certifié AB (et donc biologique), les intrants d’origines naturelles sont autorisés pendant la vinification, ainsi que 150 mg/l de SO2 total.

 

Avec quoi boire un vin rosé ?

Avec sa délicatesse et sa fraicheur, un rosé (genre Provence ou Loire) est le partenaire idéal des apéros d’été ou pour accompagner une entrée (salade, quiche, etc.). Mais pas que… ! Les rosés, suivants comment ils ont été vinifiés et de leur région d’origine (notamment Tavel et Bandol), peuvent avoir une structure et une puissance aromatique qui accompagnent parfaitement un repas plus gras. En général, plus un rosé a une couleur foncée, plus il accompagnera des plats puissants en bouche. A contrario, plus la couleur est claire, plus il sera adapté à un apéritif. Ce n’est pas une règle absolue, mais c’est un bon critère pour rarement se tromper sur le type de rosé que l’on veut acheter.