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Mito Inoue vin

Mito Inoue : Une japonaise tombée amoureuse des vins nature

Mito Inoue, une vigneronne japonaise installée en Auvergne depuis 2011, fait beaucoup parler d’elle dans le monde du vin nature. Avec pas plus de six cents bouteilles produites par an, c’est très très rare d’en dégoter. Tellement, qu’on se demande si elle existe vraiment… ?

Mito a débarqué dans l’hexagone en 2003 pour apprendre le français. C’est dans les salons de vin et les dégustations qu’elle commence à apprécier le vin et se fait le palais. Au Japon, elle n’aimait pas trop ça le pinard, car ça lui faisait mal à la tête. Elle comprendra plus tard que c’est dû à l’ajout excessif de sulfites et d’autres cochonneries…

Après avoir découvert les vins nature lors de ses différents boulots en cave et en restauration (mais aussi au lors de ses aller-retour au Japon), elle part se former en 2008 chez Pierre Beauger (dont elle est tombée amoureuse de ses vins quelques années auparavant). L’année d’après, elle continue son apprentissage chez pas mal de vignerons qui savent ceux qu’ils font… : Gilles Azzoni, Christian Binner, Alain Castex, Clos Fantine…
Évidemment, l’envie de faire son propre vin se fait ressentir. Mito Inoue finie par s’installer définitivement en Auvergne et vinifie son premier millésime en 2011. Le mythe commence…!

Le Domaine & Les Vins de Mito Inoue

Comme tous les mythes, il y a une grande part de mystère chez ce domaine… Tout ce que l’on peut vous dire, c’est qu’elle cultive une toute petite parcelle de vignes. L’enherbement est laissé. Et concernant les vins, Mito Inoue a arrêté de mettre des sulfites depuis 2005. Les élevages se font dans des vieilles barriques. Comme on vous l’a déjà dit, elle ne produit que 600 bouteilles par an… On n’a jamais eu l’occasion de goûter… On s’est pris des vents (avec la politesse japonaise) à chaque fois que l’on a essayé de lui acheter des bouteilles… Donc si vous en trouvez une, n’hésitez pas une seconde à l’ouvrir (même s’il faut mordre son voisin !), et racontez-nous à quel point c’est bon…!