Thomas Jacquin s’installe en 2017 à Arbois, dans le Jura. Il y cultive un peu moins d’un hectare de vignes (0.88ha pour être précis) du Savagnin et du Poulsard, mais aussi des plantes médicinales. Les vignes sont situées « en «Chamblin »  à côté des « Bruyères », et la répartition est de 41 ares de Poulsard et 47 ares de Savagnin.

Après avoir bossé pendant 6 ans au domaine Tissot (de 2012 à 2017), il s’occupe actuellement de son domaine tout en travaillant en parallèle au domaine de la Loue. Son petit vignoble est conduit en agriculture bio et pour prévenir des maladies, il utilise de l’argile ainsi que les plantes qu’il cultive.

En cave, tout est fait de la manière la plus naturelle possible. Pressurage au pressoir à cliquet et encuvage sans débourbage pour les blancs. Les rouges sont quant à eux égrappés et pigés deux fois aux pieds. Aucuns intrants ni So2 ne sont utilisés. Le soutirage se fait par gravité.

Complexes, ses cuvées confidentielles sont loin de la mode du « Glouglou » actuelle. Elles révèleront leurs pleins potentiels après un petit oubli en cave. Thomas Jacquin évoque 3 ans idéalement. Un jeune vigneron prometteur à suivre !